Exposition du 5 juillet au 7 août
Davide Galbiati est un artiste sculpteur italien diplômé de l’Ecole professionnelle de sculpture d’Ortisei (Tyrol du Sud – Italie).
Pour l’artiste, le thème du lien Corps-Esprit existe depuis la nuit des temps et est amené à perdurer indéfiniment.
Sur cette direction, Davide Galbiati recherche un langage plastique aux formes simples et singulières qui évoquent à la fois des peuples ancestraux et des civilisations d’un futur sidéral. Il sublime l’Aura humaine en matière pour rendre visible l’invisible.
Il puise son inspiration dans le travail des sculpteurs anciens, tels que Thoutmôsis (sculpteur du pharaon Akhenaton) et des sculptures archaïques grecques.
L’artiste nourrit le désire ardent d’opposer au bruit du monde le silence vibrant de l’immobile. Il fuit donc les contorsions dynamiques des sculptures baroques ou néo classiques pour songer au calme tellurique des anciens pharaons.
Davide Galbiati nous amène à la sculpture par le chemin du silence.
Ses œuvres sont présentes dans des collections privées aux États-Unis ainsi qu’en France, Angleterre, Belgique, Espagne et aux Pays-Bas. Il expose régulièrement en France et en Angleterre dans différentes galeries, ainsi que dans des expositions personnelles et collectives.
Yoyo Ich : derrière ce pseudonyme facétieux se cache un drôle d’oiseau. Un funambule du visible, personnage lunaire, en équilibre sur le fil tendu entre la réalité et l’espace mental de l’abstraction.
Ses fonds, conçus comme des compositions abstraites, vivent d’abord leur vie de façon autonome. Jusqu’au jour où vient s’y poser une parcelle de réel.
Yoyo Ich s’amuse de ces renversements, de ces incertitudes. « Ce que j’aime, c’est le jeu des oppositions », dit-il. « Ainsi, j’associe les oiseaux, représentant l’univers naturel, et les éléments urbains ». Bouteille en plastique, canette de Coca… Comme les moineaux des villes construisent leurs nids avec les rebuts de la société de consommation, ses créatures ailées s’emparent des objets du quotidien pour les intégrer à la toile. Subtil recyclage.
Sur ses toiles, le faux plus vrai que nature vient apporter sa part de vertige. « Plus l’élément réel devient petit, plus il prend de l’importance », constate le peintre. Comme dans ces tableaux de la Renaissance italienne où un escargot en bord de toile, une fausse mouche sur le vernis, renversent la vision de l’ensemble.
Le tout sans surenchère ni effets de manche. Yoyo Ich, comme l’escargot, son animal fétiche, avance « mine de rien ». Mais ne vous fiez pas à sa placidité, à sa lenteur ; elles trompent leur monde pour mieux surprendre.
L’artiste est aussi jongleur de mots. Il tire de son chapeau des titres incongrus, et de sa manche de petites histoires du quotidien à raconter.